N°1
Barré I (Ravand), 80 x.150 carb. Claudel
N°2 Barré II (Thomas), 80x150 Claudel
N°3 Barré III (Auzemery), 80x150 Claudel
N°4 Buick I (d'Avaray), 95x95
N°5 Buick II (Matthys), 95x95
N°6 Scap I (Genault), 69,7x130 Claudel
N°7 Pierron (Delaunay), 80x150 Claudel
N°8 Diatto I (Barateau), 80X120
N°9 Diatto II (Damoy),82x120
N°10 Aquila Italiana I (Mathis ),70x120 pneus Macintosh
N°11 Aquila Italiana II (Beria), 80x130 pneus Macintosh
N°12 BelIanger I (Marnier), 74,5x114
N°13 Belianger II (Blaignon), 74,5x x 114
N°14 Bellanger. III (Touzeau), 74,5x114
N°15 Grégoire I (de Marne), 70x140 Claudel
N°16 Grégoire II (Aimé), 70x140 Claudel
N°18 Fab (de Man) 82x120
N°20 Hispano Suiza I (Antoine), 80x130.
N°21 Ponette (Granvaud), 63x120
N°22 Bugatti (Frédéric), 68x100
N°23 Aquila Italiana III (Leduc), 80X130 pneus Macintosh
N°24 Alva (Launois), 64x115
N°25 Scap II (de Fommervault), 75x130 Claudel
N°26 Majola (Doutre), 75x112 Claudel
N°27 Mathis (Esser), 56x100
N°28 Georges Roy I (Roy), 80 x 120 Claudel
N°29 Georges Roy II (Château), 80x120 Claudel
N°32 de Bazelaire (Bazelaire), 80 x 150Claudel
N°33 Phœnix I (Seguin), 67,3x140
N°34 Phœnix II (Dumas), 62x124
N°35 Martini (Guyot),. 85x132 pneus Macintosh
N°36 Zedel (Mme Barbier), 74x120 pneus Macintosh
N°37 Hispano Suiza II(Abit), 80x130.
Le
départ
L'arrivée
Le
Classement
Voici la liste des véhicules ayant terminé l’épreuve
dans l’ordre indiqué dans le quotidien La Presse. Est-ce
réellement un classement prenant en compte les pénalités
et les résultats des épreuves chronométrées
? Pour l’instant je n’ai pas d’éléments
permettant de l’affirmer.
Barré I (Ravand), 80 x.150
Barré III (Auzemery), 80x150
Buick I (d'Avaray), 95x95
Buick II (Matthys), 95x95
Pierron (Delaunay), 80x150
Aquila Italiana II (Beria), 80x130
Grégoire I (de Marne), 70x140
Bugatti (Frédéric), 68x100
Aquila Italiana III (Leduc)
Georges Roy II (Château), 80x120
Phœnix I (Seguin), 67,3x140
Zedel (Mme Barbier), 74x120
Hispano Suiza II(Abit), 80x130
L’analyse
du journaliste du quotidien La Presse
Sur
36 voitures parties de Paris, 13 seulement sont revenues.
Au 1er abord, le déchet parait formidable mais après
réflexion on se rend compte qu'il y a, pour plusieurs concurrents
malheureux des circonstances atténuantes.
Nous avons tout d'abord ceux qui, prêts trop tard, ont vu sur
la route leurs voitures très bien établies mais manquant
de mise au point, rester en panne. Ceux-là sont des imprudents
qui ont payé cher leur manque de prévoyance La leçon
de cette année leur servira pour l’avenir.
Il y a eu aussi, des voitures parfaites, mises hors de la course,
par des accidents n'ayant rien à voir avec leur construction.
Un dérapage, un animal errant sur le chemin et l'accident immobilise
le meilleur véhicule. Or-sur un parcours de 5000 kilomètres,
les incidents et accidents s'exliquent. Ceux qui en furent victimes
ne sortent pas diminués de l'épreuve. Ils prendront
leur revanche et voilà tout.
Restent les qualifiés, les vainqueurs. Ils sont treize représentant
neuf marques Françaises et étrangères. Chacun
de ces véhicules fait honneur à son constructeur. Types
parfaits de la voiture légère, pratique, économique,
souple, robuste, rapide, régulière, ces ravissants engins,
très maniables, tenant admirablement la route,-ont couvert
sans défaillance un long ruban de 5000 kilomètres composé
de chemins généralement mauvais, défonces ou
pavés épouvantablement. Le profil même du parcours
était terrible, les côtes à 10 et 15%, les descentes
effroyables, les virages en épingle à cheveux, des régions
montagneuses, rien n'a été épargné pour
rendre l'épreuve plus difficile mais aussi plus concluante.
Et c'est pour cela que le déchet ne nous semble pas énorme
et que nous félicitons au contraire, notre confrère
Jacques Miral, à qui nous devons la belle épreuve du
Tour de France ; notre vieil ami Abran qui, toujours sur la brèche,
organisa de façon parfaite cette belle manifestation automobile,
et Steines qui s'occupa des arrivées.
Nous leur devons un bel enseignement car, grâce a eux, nous
avons pu constater les progrès réalisés dans
toutes les branches de l'industrie automobile, châssis, moteurs,
carburateur, pneumatiques, suspensions, roues, tout est bien prêt
de la perfection.
Delaunay pilotant
une voiture Pierron se classe premier dans le classement général,
après avoir gagné le Circuit du Mans à 95 kil.
à l'heure de moyenne. Nos félicitations à M.
Pierron, à qui nous devons la construction d'un des plus merveilleux
types de voiture légère, existant à ce jour.
M. Barré,
le célèbre constructeur de Niort, après avoir
eu, jusqu'aux trois quarts du parcours ses trois voitures qualifiées,
a vu son équipe réduite à deux unités
à la suite d'un accident n'ayant du reste aucun rapport avec
la construction mécanique. Ajoutons que ses deux autres voitures
ont terminé hier au tout premier rang et sans aucune pénalisation.
Au reste, depuis plusieurs années, Barré est un habitué
de la victoire dans le Tour de France. Il eut le très rare
honneur de voir les trois voitures de sa fameuse équipe tricolore
accomplir le parcours entier sans pénalisation ce qui lui valut
en plus des premières places la coupe de régularité.
Ce succès encore cette année prouve d’indiscutable
façon les qualités de robustesse, de régularité
des voitures Barré de Niort et font le plus grand honneur à
notre grand constructeur provincial.
Le moteur
Ballot, dont la réputation est justement universelle, est le
grand triomphateur du Tour de France, dans lequel il prend, avec Barré
et Pierron les premières places des catégories et du
classement général, sans compter les victoires remportées
en cours du Tour dans les épreuves suivantes.
- Circuit du Mans course de 100 kilomètres moteur Ballot, 95
kil à l’heure de moyenne
- Boulogne sur-Mer 3 km en palier, 1 mille en côte, 300 m en
côte
- Dijon course de côte du Val Suzon.
- Lyon Côte du Limonest.
- Avignon Kilomètre départ lancé.
- Toulouse kilometre départ lancé.
- Pau 100 mètres en côte à 17%
- Limoges kilomètre en côte
En se classant
en tête, Mme Barbier, pilotant une ravissante voiture conduite
intérieure Zedel, a non seulement fait preuve d’excellentes
qualités de conducteur, qui lui ont valu en cours de route
des ovations méritées, mais encore elle a prouvé
:
Que la voiture Zedel, pouvait même sur les plus durs parcours,
être conduite par une femme
Que la Zedel était souple, rapide, régulière,
qu’avec elle on ne craignait aucun arrêt, aucune panne
Que la voiture Zedel en un mot était une voiture parfaite.
La
performance des SCAP
En début
d’épreuve, les deux SCAP ont eu de bons résultats
dans les épreuves chronométrées. Pour Genault
inscrit en 3ème catégorie :
- 2ème place de la course du mille en côte à Boulogne
- 1ère place du 300m en côte départ arrêté
à Boulogne
- 1ère place au classement général des épreuves
de Boulogne après addition des temps
- 1ère place de la course de côte du Val Suzon
- 1ère place de la course de côte du Limonest
Pour de Fommervault inscrit en 4ème catégorie :
- 2ème place de la course du mille en pallier à Boulogne
- 2ème place de la course du mille en côte à Boulogne
- 2ème place du 300m en côte départ arrêté
à Boulogne
- 2ème place au classement général des épreuves
de Boulogne après addition des temps
- 2ème place de la course de côte du Val Suzon
Malheureusement
la SCAP de Fommervault a été contrainte à l'abandon
dans l'étape Dijon/Lyon pour une raison assez stupide, son
radiateur a été percée par la corne d'une vache
Charollais ! La même mésaventure est d'ailleurs arrivée
à Georges Roy. Quand à celle de Genault, les journaux
n'en parle plus à partir de l'étape suivante.